CinéZone | James Cruze - Gabbo le ventriloque (1929)


Le cinéma a souvent utilisé les marionnettes pour distiller l'épouvante, que l'on songe à Magic ou à La poupée diabolique, auprès desquels on serait tenter de ranger Gabbo le ventriloque. En réalité le film de James Cruze (son premier à être parlant) est plus un drame, entrecoupé qui plus est de (trop) nombreux numéros musicaux, qu'une bande horrifique. Heureusement, il y a Erich von Stroheim qui suinte la folie par tous les pores. Le malaise, l'atmosphère inquiétante naît de son jeu fiévreux et non pas de la marionnette.  Le réalisateur réussit pourtant, lors des dernières scènes, à injecter de la solitude sinon de la tristesse dans ce personnage en bois après qu'il ait reçu un coup de poing de la part du grand Gabbo ou quand il pendouille au bras de ce dernier, qui erre seul à la fin, vedette déchue, à tout jamais perdue... (vu le 26/11/2018) ⍖⍖











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